Je fais suivre un billet assez bien rédigé et qui est symptomatique de notre état actuel, en occident

(et quitte à faire, autant faire une transition hein)
Quand j'étais gamin il y avait la blague qui pouvait se résumer à "qu'est-ce qu'un consultant (con sultan ?) ? un gars qui te soutires de l'argent pour te dire ce que tu sais déjà". Quelques décennies plus tard, force est de constater que c'est le cas de l'ensemble des mondes scientifique, politique, médiatique etc. Et que ce tintamarre a privé tout le monde de bon sens (plus personne ne sait écouter à la fois sa conscience, sa raison et son émotion). "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée" (auteur : je sais plus qui et de toute façon il y a forcément un autre qui l'a sorti avant lui ...) : moi j'ajoute souvent "tellement bien partagée que personne n'en a plus".
J'ai assisté vendredi dernier à une conférence/débat pour lutter contre l'implantation d'une centrale électrique à gaz combiné pas trop loin de mon chantier. Le Pr Belpomme était invité, ainsi que d'autres intervenants, illustres inconnus etc : le niveau de bon sens y était tout simplement atterrant (encore un peu et ils allaient creuser !). On aurait presque dit une messe du dimanche ou un congré politique, pour vous situer le niveau de raisonnement.
Mais puisque dans notre société de paraitre il suffit de dire pour être, parlons et continuons ainsi sans rien changer.
Je copie colle un extrait d'un autre billet dans la foulée

Un individu mène une vie normale, boulot, métro, dodo. Il boit un peu de bière, fait peu de sport et fume quelques cigarettes de temps en temps. Cet individu est-il capable de courir un Ironman (triathlon extrême) ? Si oui, ce sera probablement dans la plus grande souffrance. Si cet individu était prévenu 1 an auparavant, il aurait pu s’entraîner, limiter ses sorties, faire attention à son alimentation et aurait probablement moins souffert pour sa course. En matière de développement nous en sommes là. Nous savons que nous avons un triathlon à courir dans un an, pourtant, nous nous entrainons peu, continuons à sortir, à boire, à fumer etc.… Si un coach nous observait durant cette période, il ne manquerait pas de dire combien la course sera difficile sans plus de rigueur et de préparation. Il ne serait pas alarmiste, juste réaliste.